La veille du premier mai 2020, en pleine pandémie de coronavirus, l’Organisation internationale du Travail (OIT) publiait des statistiques qui font froid dans le dos. Environ 1,6 milliard de travailleurs du secteur informel se trouvent dans une situation critique suite aux mesures de confinement imposées par les gouvernements pour enrayer la propagation du virus. Selon l’OIT, environ 60 % des travailleurs de par le monde évoluent dans l’économie informelle, travaillant sans contrat, et n’ayant ni filet de sécurité, ni épargne. Aujourd’hui, en raison des mesures de quarantaine et de confinement, des arrêts de travail et des couvre-feux, il n’y a plus de travail. Sans travail, pas de revenu. Et sans revenu, pas de nourriture. L’OIT a averti que, sans sources de revenus alternatives, « ces travailleur·euse·s et leurs familles n’auront pas les moyens nécessaires pour survivre » [1].
Alors que la faim dans le monde augmente de jour en jour, l’UNICEF et l’industrie alimentaire présentent les aliments thérapeutiques prêts à l’emploi (ATPE) comme la panacée au problème. Or, sur un plan structurel, ceux-ci ne changent malheureusement pas grand-chose.
Emily Mattheisen, Responsable Responsabilité, Suivi et Plaidoyer de FIAN International, nous fait part de ses premières impressions sur le rapport SOFI 2019 directement depuis New York.
Heidelberg/Bruxelles, 16 octobre 2015 - FIAN International salue les progrès réalisés en vue d’éradiquer la faim mais regrette la tendance actuelle qui consiste à favoriser l’influence des entreprises sur les politiques alimentaires et nutritionnelles.
A l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, la Coalition contre la faim
demande à la Belgique de renforcer la cohérence des politiques contre la faim.