Lutter contre les dérèglements climatiques, c’est nécessairement lutter contre les systèmes d’exploitation et de domination qui les ont créés et le rendent plus grave chaque jour. La troisième édition du Climate Justice Camp aura lieu ce weekend du 9 au 12 septembre 2021 ! Pendant 4 jours, nous tenterons d’explorer les liens entre luttes sociales et environnementales afin de renforcer nos actions pour une justice climatique et environnementale !
Publié par le Réseau mondial pour le droit à l’alimentation et à la nutrition, avec le soutien de FIAN International, ce rapport cherche à compléter et à créer un dialogue avec le rapport de la FAO sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde (SOFI). Il met en lumière les causes structurelles de la faim et de la malnutrition, dont les chiffres ne font pas état.
Le Mécanisme de la Société Civile et des peuples autochtones (MSC) exprime ses préoccupations croissantes concernant le processus du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires et lance un appel ouvert à contester le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires afin de dénoncer, entre autres, la mainmise des entreprises sur les espaces démocratiques et de revendiquer les droits humains comme base de la transformation des systèmes alimentaire mondiaux.
Le 21 juin FIAN co-signait la lettre ouverte de la société civile mondiale et des peuples autochtones pour la désignation d’un Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et le changement climatique. Adressée aux États membres et aux observateurs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies dont les travaux s’ouvre ce lundi, cette lettre fait suite à un plaidoyer de plus de 10 ans.
Organisée par la Coalition Contre la Faim, cette rencontre a permis d’aborder concrètement les défis et les atouts de l’agroécologie et d’informer la Ministre du positionnement de la Coalition à l’approche du Sommet controversé des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires (UNFSS). L’occasion pour la Ministre de dévoiler ses dernières priorités pour la mise en œuvre de la transition vers des systèmes alimentaires durables, sains et rémunérateurs pour les petits producteurs.
Les Directives volontaires sur les systèmes alimentaires et la nutrition ont été adoptées le 10 février dernier [1], clôturant un processus entamé en 2016 par le Comité de la Sécurité Alimentaire Mondiale (CSA) dans le cadre de la mise en oeuvre du Cadre Stratégique Mondial (CSM) pour la sécurité alimentaire et la nutrition [2]. Ces directives sont le fruit de trois rondes de négociations, qui ont eu lieu entre septembre 2020 et janvier 2021.
La veille du premier mai 2020, en pleine pandémie de coronavirus, l’Organisation internationale du Travail (OIT) publiait des statistiques qui font froid dans le dos. Environ 1,6 milliard de travailleurs du secteur informel se trouvent dans une situation critique suite aux mesures de confinement imposées par les gouvernements pour enrayer la propagation du virus. Selon l’OIT, environ 60 % des travailleurs de par le monde évoluent dans l’économie informelle, travaillant sans contrat, et n’ayant ni filet de sécurité, ni épargne. Aujourd’hui, en raison des mesures de quarantaine et de confinement, des arrêts de travail et des couvre-feux, il n’y a plus de travail. Sans travail, pas de revenu. Et sans revenu, pas de nourriture. L’OIT a averti que, sans sources de revenus alternatives, « ces travailleur·euse·s et leurs familles n’auront pas les moyens nécessaires pour survivre » [1].
L’autrice, militante pour des systèmes alimentaires justes au sein du réseau URGENCI, nous raconte le processus actuellement en cours pour l’élaboration de Directives volontaires sur les systèmes alimentaires au sein du Comité de la sécurité alimentaire. Elle y dénonce également la médicalisation de la faim et les tentatives de « corporate capture » [1] par l’agro-industrie.