Les trois pandémies – obésité, sous-nutrition et changement climatique – affectent la majeure partie de la population, dans tous les pays et régions du monde. Les mesures politiques prises par les gouvernements nationaux au cours des dernières décennies pour faire face à ces pandémies séparément ont été lentes et insuffisantes. Des actions « à effet double » ou « à effet triple » visant à réorienter les systèmes alimentaires et agricoles, les systèmes de transport et l’utilisation des terres seront nécessaires au niveau local, national et international pour faire face à la syndémie [1] des pandémies.
Du 17 au 20 février 2020, la Belgique passait son cinquième examen périodique devant le Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU (Comité DESC) à Genève. À cette occasion, les organisations de la société civile ont l’occasion de présenter des rapports parallèles pour mettre en évidence les principaux problèmes et manquements des États. FIAN a saisi cette occasion pour pointer les problèmes au regard du droit à l’alimentation et à la nutrition en Belgique [1]. Cet article fait une synthèse des principaux constats.