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Campagne nationale

"Les droits humains n’ont pas de prix !"

Ensemble, exigeons le devoir de vigilance des multinationales !

Dans le cadre de la campagne "Les droits humains n’ont pas de prix!" FIAN Belgique participait ce 21 avril au LIVE FACEBOOK "Rana Plaza Never Again". Rassemblements, événements, actions, ciné-débats, études de cas, analyse des avancées législatives, pétition, etc. Ensemble, exigeons le #devoirdevigilance des multinationales !

Campagne nationale

Personne ne souhaite acheter des produits fabriqués par des enfants, des personnes réduites au travail forcé ou au prix de graves pollutions. Cependant, aujourd’hui, on peut encore souvent en trouver parmi les produits de consommation courante. La campagne nationale « Les droits humains n’ont pas de prix » a été lancée début de cette année avec les coupoles des organisations belges de solidarité internationale : le CNCD-11.11.11 et son homologue néerlandophone 11.11.11.

A travers des rassemblements, événements, actions, ciné-débats.. mais aussi des études de cas et des analyses des avancées législatives, cette campagne entend notamment attirer l’attention sur les atteintes aux droits humains, environnementaux et sociaux commises par les entreprises et sur les solutions législatives avancées par la société civile.

Pour tout savoir sur la campagne : https://www.devoirdevigilance.be.

Pour une loi sur le devoir de vigilance

Chaque année, des entreprises sont impliquées dans de nombreuses violations de droits humains, sociaux et environnementaux. Mais, à l’heure actuelle, elles ne sont pas juridiquement responsables de ce qui se produit tout au long de leurs chaînes de valeur.

La Belgique et l’Union européenne doivent agir, et adopter au plus vite une législation ambitieuse sur le devoir de vigilance et la responsabilité des entreprises !

Avec ses partenaires, FIAN a notamment contribué à rédaction de [la première proposition de loi, auditionnée devant la Commission Economie du Parlement fédéral en septembre 2021]]

Car en dehors des filières respectueuses des droits humains, sociaux ou de l’environnement, on recense toujours de nombreux cas de violations des droits fondamentaux, notamment dans :

La finance et les investissements dans les nouvelles technologies

Le secteur bancaire et financier n’est pas exempt d’investissements dans des entreprises où des cas de violations aux droits humains, environnementaux ou du travail sont avérés. Plusieurs banques belges ont été impliquées dans des investissements dans des entreprises actives dans des zones de conflits et des colonies. Or investir dans une entreprise active dans une colonie comme en Palestine est illégal au regard du droit international, tout comme le fait de financer des activités qui violent les droits humains et environnementaux.

En parallèle, les minerais présents dans nos smartphones et autres produits de nouvelles technologies sont également teintés de sang et violations diverses des droits humains, droits environnementaux ou droit du travail. Les manifestations et organisations locales s’insurgeant contre ces violations ont été réprimées à plusieurs reprises par la police et les forces de sécurité, faisant des morts et des blessés.

Avec ses partenaires FIAN Belgique dénonce inlassablement les dérives du secteur financier et banques qui investissent dans ces entreprises et filiales coupables de violations des droits humains. [1]

La "Fast Fashion"

La fast fashion a été témoin à plusieurs reprises de violations diverses de droits humains, environnementaux et du travail. L’industrie textile emploie 10 millions de personnes. En 2013, la catastrophe de l’effondrement du Rana Plaza et ses milliers de victimes en est une triste illustration.

A l’occasion de la commémoration du drame du Rana Plaza, FIAN était avec la coalition citoyenne à Bruxelles ce jeudi 21 avril, dans le cadre de la campagne "les droits humains n’ont pas de prix" pour expliquer le lien avec le secteur agricole.

Revoir l’intervention de Kristel Cuvelier lors de l’action LIVE FACEBOOK "Rana Plaza Never Again"

L’Industrie alimentaire

Dans le secteur de l’industrie alimentaire, le coût humain de l’exploitation des produits alimentaires est lourd. Des violations des droits humains et environnementaux sont constatés dans de nombreux secteurs : salaire en dessous du seuil de pauvreté, travail forcé, violences basées sur le genre,...

Par ailleurs, la production de dattes ou olives provenant des colonies et territoires occupés arrive souvent dans nos supermarchés, ce qui est illégal au regard du droit international.

Enfin, la production de soja utilisée pour nourrir le bétail est responsable de cas de déforestation massive, notamment au Brésil. Des entreprises de grande distribution sont citées dans un rapport de CorpWatchers comme participant aux chaînes de valeur où ces droits sont violés. Plus grave encore, des fournisseurs de ces entreprises sont impliqués dans des accaparements de terres et du travail forcé.

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En Belgique, comme ailleurs dans le monde, FIAN défend sans relâche les paysan.ne.s et les travailleur.se.s du secteur rural qui subissent de plein fouet les injustices économiques sociales et environnementales causées par le manque de régulation des grandes entreprises en contribuant à la mise en œuvre de la déclaration des nations unies (UNDROP) [2] et en soutenant les organisations paysannes, regroupées au sein du RéSAP - Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne qui organise chaque année la mobilisation de la journée des luttes paysannes.