Pour l’inclusion et la reconnaissance explicite de la diversité des genres
Le 17 mai est la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie (#IDAHOBIT2022). Les organisations de la société civile et les peuples autochtones appellent à un monde libéré de la violence sexuelle et sexospécifique ainsi que de toutes formes de discrimination, afin de parvenir à la sécurité alimentaire et à la nutrition pour tous.
- Les droits des femmes, des filles et des personnes LGBQTI
- Reprise des négociations sur les Directives Volontaires
- Des demandes claires
- Témoignage
- Pour aller plus loin
Les droits des femmes, des filles et des personnes LGBQTI
Poursuivre la réalisation des droits humains - dont le droit à l’alimentation - nécessite d’inclure et de reconnaître explicitement les diversités de genre afin de prendre en compte l’ensemble des situations et marginalisations pouvant freiner la réalisation de ces droits.
Reprise des négociations sur les Directives Volontaires
En prévision du premier cycle de négociations sur les Directives volontaires du Comité des Nations Unies sur la sécurité alimentaire mondiale (CSA) sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles dans le contexte de la sécurité alimentaire et de la nutrition (4-6 mai 2022), des représentant.es d’organisations de la société civile et de peuples autochtones ont souligné, lors d’une séance d’information publique l’urgence de parvenir à des Directives volontaires fortes et inclusives, capables d’éradiquer la violence sexuelle et sexospécifique ainsi que la discrimination sous toutes ses formes, afin de parvenir à la sécurité alimentaire et à la nutrition pour tous [2].
Cet extrait présente l’intervention de Paula Gioia - La Via Campesina, Allemagne/Brésil qui met en exergue la nécessité de l’inclusion et reconnaissance explicite des diversités de genre.
Des demandes claires
Au cours de cette présentation, les intervenant.es ont exprimé des demandes claires qui devraient être abordées dans les Directives volontaires du CSA sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles dans le contexte de la sécurité alimentaire et de la nutrition [3], si on veut que celles-ci aient un réel impact sur la vie des personnes dans les territoires.
- Un monde sans violence sexuelle et sexospécifique ni discrimination d’aucune sorte.
- Intégration de la perspective de l’intersectionnalité
- Un système alimentaire équitable et durable, centré sur la réalisation des droits humains, avec l’agroécologie au cœur de notre travail et de nos vies quotidiennes.
- Garantie et protection du droit à la terre et à l’accès à l’eau et aux ressources naturelles pour les femmes, les jeunes filles ainsi que les personnes LGBTQI de différents milieux.
- Promouvoir et encourager les systèmes alimentaires locaux et les marchés territoriaux.
- Inclusion et reconnaissance explicite de la diversité des genres.
🌱Le processus a été difficile, notamment en ce qui concerne l'intersectionnalité, le diversité de genre, les droits humains, l'agroécologie, la violence sexuelle et sexospécifique, et les systèmes alimentaires.
✍️ Le prochain cycle se poursuivra à la fin de juin.— CSM (@CSM4CFS) May 6, 2022
Pour aller plus loin
Une publication du Réseau mondial pour le droit à l’alimentation et à la nutrition a été consacrée au différents aspects du pouvoir des femmes dans les luttes pour la souveraineté alimentaire (2019).