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Résumé de cas - Bajo Aguan (Honduras) - "Les droits des paysans en danger"

Le Cas Bajo Aguán au Honduras

Les Droits des paysans en danger

Dans la région de l’Aguan, depuis les années 1990, les paysannes et paysans se battent pour faire valoir leurs droits d’accès à la terre comme premier moyen de subsistance face aux grands propriétaires fonciers. La Constitution hondurienne garantit en principe que les terres ne remplissant pas leur fonction sociale soient expropriées et attribuées aux familles paysannes sans terre. Pourtant, dans les faits, la réforme agraire n’est pas mise en œuvre de façon adéquate et les communautés paysannes sont victimes de graves violations de leurs droits fondamentaux.

Ainsi, plus de 3500 familles sont privées des terres qui leur permettaient de se nourrir, ce qui constitue une violation directe de leur droit à une alimentation adéquate. Les communautés paysannes subissent constamment les pressions et violences infligées par les grands propriétaires. Entre septembre 2009 et novembre 2012, 55 assassinats ont été perpétrés. A cela s’ajoutent les expulsions forcées et la criminalisation des paysans par les forces armées honduriennes et les milices privées des grands propriétaires. Dans ce contexte, le gouvernement hondurien manque seulement à son obligation de mise en œuvre de la réforme agraire mais également de garantir les droits fondamentaux de sa population tels que l’accès au logement, à la santé et à une alimentation adéquate. L’ouverture d’un processus de négociations entre gouvernement, grands propriétaires et communautés paysannes en mars 2010 n’a pas mis un terme aux violences physiques et l’impunité continue de régner dans le pays.

Depuis les années 2000, FIAN soutient la lutte des paysannes et paysans de l’Aguan. Les sections européennes de FIAN tentent de sensibiliser le grand public à ces violations intolérables. Via la rédaction de rapports, de lettres ouvertes au gouvernement hondurien et d’actions urgentes, les volontaires locaux de FIAN se mobilisent pour dénoncer les crimes et l’impunité dont sont victimes les mouvements paysans. Ce travail de diffusion et de sensibilisation sur la situation des violations des droits humains dans la région a permis d’alerter les responsables politiques nationaux. FIAN et les paysans du Bajo Aguan exigent aujourd’hui du gouvernement hondurien qu’il mette en œuvre les moyens nécessaires pour que cessent ces violences, que justice soit rendue sur les crimes et violations des droits humains subis, et qu’une solution juste, pacifique et durable soit trouvée.

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