FIAN sera ce mardi 28 mars à l’Université de Namur dans le cadre d’un cours interdisciplinaire sur les transitions pour un monde plus juste et soutenable. Marie-Hélène Lefèvre (FIAN Belgique) et S. Peereboom (Mouvement d’Action Paysanne) y discuteront avec les étudiant·e·s de l’accaparement des terres et des possibilités politiques pour le stopper afin de rendre la terre accessible aux paysans et paysannes qui œuvrent pour une agriculture durable.
Suite à la publication sur nos sites internet d’une déclaration commune co-signée par 30 organisations de la société civile intitulée " Les banques de développement se retirent sans vergogne d’un accaparement colonial des terres au Congo ", Entraide & Fraternité et FIAN Belgique ont reçu le 17 juin 2022 une lettre de mise en demeure. Le motif invoqué était que certains propos tenus dans cette déclaration seraient injurieux, diffamatoires, voire inciteraient à la violence. Après une analyse scrupuleuse des arguments de la contrepartie, nous confirmons notre signature et republions cette déclaration, accompagnée de notre réponse.
A l’occasion du congrès annuel de la FUGEA à Gembloux, FIAN Belgique était invitée à présenter sa position relative à l’accessibilité des terres agricoles, devant près de 300 personnes et un panel d’invités d’honneur parmi lesquels : le Ministre wallon de l’Agriculture Monsieur Willy Borsus et la Ministre wallonne de l’Environnement Madame Céline Tellier. L’occasion de mettre en avant les principales recommandations de FIAN Belgique pour l’accès à la terre des paysan·ne·es, formulées dans le cadre des récentes Assises de la Terre wallonnes.
24 février 2023 | Il y a quatre ans, neuf communautés de la République démocratique du Congo (RDC) ont déposé une plainte auprès du Mécanisme Indépendant de Plaintes (MIP) de trois banques de développement finançant l’entreprise de plantation de palmiers à huile - Plantations et Huileries du Congo (PHC). Les plaignants cherchaient à résoudre un conflit foncier de longue date avec l’entreprise et le MIP a accepté d’entamer un processus de médiation.
A l’invitation du Ministre W. Borsus, FIAN Belgique publie ses recommandations pour la protection des terres agricoles et l’accès à une agriculture paysanne et nourricière, respectueuse de la nature en Wallonie. Ces recommandations se basent sur les propositions présentées durant les Assises et les principales directives internationales en matière de droits humains, et l’expertise spécifique de FIAN sur les enjeux fonciers en Belgique.
Opnieuw goed nieuws in de zaak Huts. Eerder was er al de overwinning van boer Pieter en boerin Annelies van bioboerderij De Vierklaver in de rechtszaak die ze aanspanden tegen de verkoop van 450 hectare publieke landbouwgrond van het Gentse OCMW aan een dochteronderneming van Fernand Huts, topman van havenbedrijf Katoen Natie.
Pendant le week-end BAP , François de Permavenir est venu réaliser une vidéo sur l’accaparement des terres. On y parle artificialisation, usages concurrentiels, terres publiques, Hondelange, agrocarburants, responsabilité des entreprises, BIO, BAP, Huts, 17 avril, etc.
This year’s general assembly of the Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO), which begins on 1 December 2022 in Malaysia, marks the alliance’s 19th anniversary. For nearly two decades now, the RSPO has failed in its mission to make the industrial palm oil sector “sustainable”. Instead, it has been used by the palm oil industry to greenwash environmental destruction, labour and human rights abuses and land grabbing.
Cette nouvelle édition du « Beet the system » vise à renforcer la lutte du mouvement pour la souveraineté alimentaire vers la reconnaissance d’un droit humain à la terre. Découvrez en 11 articles, les principaux enjeux et défis actuels de l’accès à la terre en Belgique et dans le monde, pour une agriculture paysanne et nourricière, et pour la transition agroécologique.
La Terre est un bien commun et un droit humain ! De tout temps, les humains ont entretenu une relation vitale avec la Terre, qu’elle soit lieu de vie, Mère nourricière, référence sociale ou repère identitaire, lieu de tradition ou symbole spirituel, réserve de vie et de biodiversité, ou encore bien économique.
L’expansion de l’agriculture industrielle et de l’urbanisation aux dépens des forêts et des autres écosystèmes naturels n’est plus tenable. La limite planétaire fixée pour l’utilisation des terres a déjà été franchie. Pourtant la demande en terre et en ressources ne cesse de croître pour répondre aux exigences de la société de consommation mondialisée. Cette pression sur les terres mondiales intensifie les accaparement des terres par des acteurs puissants aux dépens des droits des communautés rurales.
Le 11 mai 2012, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) adoptait les Directives pour une gouvernance foncière, fruit de plusieurs années de négociations entre les gouvernements et les mouvements sociaux. Dix ans après leur adoption, quel bilan peut-on tirer de leur efficacité et de leur utilisation ? Et quels obstacles persistent et empêchent une gouvernance démocratique des terres ?
FIAN croit fermement que l’heure est venue d’affirmer le droit à la terre en tant que droit fondamental, afin de contrer les tendances actuelles à la dépossession des peuples de leurs ressources, de développer davantage le cadre international relatif aux droits humains et de fournir un puissant outil de soutien aux luttes des peuples pour le contrôle de la terre et des autres ressources naturelles. Mais quel serait le contenu de ce droit ?
Sous couvert de la mise en œuvre des accords de paix et de développement économique, les institutions internationales et les élites nationales colombiennes ont poussé à la conclusion de nouveaux accords de libre-échange. Loin de profiter aux populations rurales, ces accords ont provoqué une nouvelle vague d’accaparement des terres en déroulant le tapis rouge aux grandes entreprises agro-industrielles. Cet article analyse notamment les effets des politiques de libre-échange dans la région de l’Altillanura dans l’est de la Colombie.
Absent des politiques de l’UE en tant que tel, le foncier agricole est à la croisée des questions politiques clés que sont la production alimentaire, la préservation de l’environnement ou la vitalité des zones rurales. L’accès à la terre est un enjeu primordial, mais il est entravé par les convoitises que suscite la valeur financière et intrinsèque des terres agricoles. Face à ces difficultés, comment imaginer une politique foncière européenne qui permette de surmonter les défis écologiques, économiques et sociaux auxquels nous faisons face en tant que mangeur·euse·s européen·ne·s ?
En Wallonie, comme dans le reste de l’Europe, l’accès à la terre est de plus en plus difficile pour les petits producteurs et les jeunes et nouveaux paysans. La pression foncière et la concentration des terres aux mains des grandes exploitations menacent l’avenir de notre agriculture et de notre souveraineté alimentaire. Le Code wallon de l’agriculture prévoit pourtant de préserver les terres agricoles contre la spéculation et consacre la fonction nourricière principale de l’agriculture wallonne. Mais les politiques concrètes se font toujours attendre.