20 juillet 2022 - Le gouvernement fédéral a conclu aujourd’hui un accord visant à réduire la part des biocarburants de première génération dans les transports en Belgique. Bien que la société civile (Oxfam Belgique, FIAN Belgique, CANOPEA, Greenpeace et BBL) se félicite de cet accord, il reste insuffisant. Les ONG demandent l’arrêt complet du mélange obligatoire de biodiesel et de bioéthanol issus de la production agricole dans les meilleurs délais et la création d’un cadre pour la protection des droits de l’homme dans le domaine des énergies renouvelables.
La guerre en Ukraine et les tensions qui l’accompagnent sur les marchés de l’énergie et des matières agricoles ont ravivé les débats autour des agrocarburants / biocarburants produits à partir de matières agricoles. Des expert·e·s et la société civile dénoncent leurs impacts négatifs depuis longtemps, y compris en Belgique. Mais ils se heurtent aux lobbies industriels.
Brussels 17 maart 2022 - De afgelopen jaren is het verbruik van biobrandstoffen uit voedselgewassen sterk toegenomen in België. Dat blijkt uit een gedetailleerd rapport over het verbruik van biobrandstoffen, dat een coalitie van ngo’s vandaag publiceert. Biobrandstoffen uit voedsel, die bijgemengd worden bij de diesel of benzine die je tankt, hebben desastreuze gevolgen voor de wereldwijde voedselzekerheid, voor het klimaat en de biodiversiteit, en voor de mensenrechten in het Globale Zuiden. Ook niet onbelangrijk vandaag: dit kwalijke biobrandstoffenbeleid leidt tot een meerkost aan de pomp. De ngo’s roepen de federale regering op om de publieke steun voor dit type van biobrandstoffen versneld uit te faseren.
Mars 2022 | Une coalition d’organisations de la société civile, dont FIAN Belgique, publie un nouveau rapport d’évaluation de la politique belge d’incorporation d’agrocarburants. Le rapport fait un état des lieux de l’utilisation des agrocarburants jusque 2020. Il s’agit déjà du quatrième rapport de la sorte publié par les organisations.
Maart 2022 | De afgelopen jaren is het verbruik van biobrandstoffen uit voedselgewassen sterk toegenomen in België. Dat blijkt uit een gedetailleerd rapport (maart 2022) over het gebruik van biobrandstoffen, gepubliceerd door een coalitie van ngo’s.
Biobrandstoffen uit voedsel, die bijgemengd worden bij de diesel of benzine die je tankt, hebben desastreuze gevolgen voor de wereldwijde voedselzekerheid, voor het klimaat en de biodiversiteit, en voor de mensenrechten in het Globale Zuiden. Ook niet onbelangrijk vandaag: dit kwalijke biobrandstoffenbeleid leidt tot een meerkost aan de pomp. De ngo’s roepen de federale regering op om de publieke steun voor dit type van biobrandstoffen versneld uit te faseren.
Bruxelles, 17 mars 2022 - Une coalition d’ONG publie une analyse détaillée de la consommation de biocarburants en Belgique. Les chiffres montrent que les matières premières alimentaires et agricoles sont prédominantes et consommées à une échelle massive dans les biocarburants. Cette pratique a des impacts négatifs sur le climat et la biodiversité, sur notre souveraineté alimentaire, ainsi que sur les droits humains dans les pays du Sud. Elle cause également un surcoût inutile pour le consommateur.
La ministre Khattabi a annoncé aujourd’hui que la Belgique allait renforcer les critères de durabilité pour les biocarburants, en interdisant l’utilisation de l’huile de palme et du soja comme matières premières à partir de mi-2022 et 2023 respectivement. Une coalition d’organisations Nord-Sud et environnementales dénonce depuis des années la nature problématique des biocarburants produits sur des terres agricoles. Elle se félicite de cette décision, mais prévient dans le même temps que le problème ne sera pas résolu tant que le volume total des biocarburants de "première génération" ne diminuera pas.
Een opiniestuk gedragen door 11.11.11, Bond Beter Leefmilieu, Oxfam-in-België, Greenpeace België, Bos+, Inter-Environnement Wallonie en FIAN Belgium.
Voedsel verbranden in brandstoftanks is slecht beleid. Het draagt niet bij aan het behalen van de klimaatdoelstellingen, integendeel. Het leidt tot ontbossing, biodiversiteitsverlies en schendingen van mensenrechten. Toch doen we het.
Brûler de la nourriture pour faire tourner les moteurs de nos voitures est une mauvaise politique. Elle ne contribue pas à la réalisation des objectifs climatiques, bien au contraire. Elle conduit à la déforestation, à la perte de biodiversité et à des violations des droits de l’homme. Pourtant, les citoyens belges sont coincés dans cette politique.
Du 17 au 20 février 2020, la Belgique passait son cinquième examen périodique devant le Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU (Comité DESC) à Genève. En effet, tous les cinq ans, les Etats qui ont ratifié le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels sont invités à présenter un rapport sur l’état d’avancement des DESC dans leur pays et les mesures prises pour assurer leur protection et leur réalisation. A cette occasion, la société civile a l’opportunité de présenter un rapport parallèle pour mettre en évidence les difficultés au regard des DESC et les manquements de la Belgique.
Mobilisons-nous et interpellons directement la Ministre de l’Energie, de l’Environnement et du Développement durable, Marie-Christine Marghem, pour que la Belgique mette fin à l’utilisation massive d’agrocarburants
Ce samedi 14 septembre, des actions se sont déroulées dans plusieurs pompes à essence du pays, afin d’informer les automobilistes belges des conséquences de la production massive d’agrocarburants à partir de nourriture. Parallèlement, un nouveau rapport de plusieurs ONG dénonce ces agrocarburants comme une menace pour la sécurité alimentaire mondiale car elle absorbe des dizaines de millions de tonnes de céréales et d’huiles végétales en Europe.
Les politiques de soutien aux agrocarburants ont contribué à développer un remède pire que le mal
Bruxelles, 21 janvier 2019 - FIAN publie ce briefing sur l’évaluation de la politique belge d’incorporation d’agrocarburants avec IEW, le CNCD-11.11.11, 11.11.11, Oxfam et le CETRI. Selon les chiffres préliminaires de l’administration, la composition des agrocarburants mis à la consommation en Belgique en 2018 connaît une évolution contrastée par rapport à 2017.
En mai dernier, près de 100 000 européens ont poussé l’Europe à adopter une loi pour mettre un terme à l’incorporation dans les carburants de matières premières qui sont à « haut risque » pour le climat, comme l’huile de palme ou de soja. Cette loi propose de plafonner puis d’éliminer des produits controversés et demande aux distributeurs de carburants davantage de transparence.