Bretelle d’autoroute, ligne à haute tension, extension d’aéroport, méga-poulailler, zoning industriel, lotissement de quatre-façades, golf pharaonique… Les projets d’aménagement dictés par la logique du profit ne cessent de grappiller de nouveaux territoires. Mais en face, partout sur nos territoires, des collectifs organisent la riposte ! Guidés par une logique de bien commun, ils luttent pour préserver et défendre les milieux de vie auxquels ils sont attachés.
Vous souhaitez vous familiariser avec les enjeux de la Déclaration universelle des droits des paysan·ne·s ? Le 19 janvier dernier, Vincent Delobel partageait avec nous les acquis de sa formation spécialisée sur la mise en œuvre de ce texte historique, adoptée fin 2018 par les Nations Unies. Réécouter l’enregistrement du webinaire sur notre site internet. Un premier pas paysan, sur le territoire belge, avant d’aller plus loin !
La sécurité sociale alimentaire : une idée encore fort méconnue qui fédère les réseaux qui luttent contre la précarité et pour des systèmes alimentaires durables. Vous aussi, vous voulez en savoir plus ? Le 13 janvier dernier, FIAN Belgium accueillait deux personnes, engagées depuis plusieurs années dans la promotion de cette idée en France. Revisionnez le webinaire et familiarisez vous avec le concept !
Du 17 au 20 février 2020, la Belgique passait son cinquième examen périodique devant le Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU (Comité DESC) à Genève. À cette occasion, les organisations de la société civile ont l’occasion de présenter des rapports parallèles pour mettre en évidence les principaux problèmes et manquements des États. FIAN a saisi cette occasion pour pointer les problèmes au regard du droit à l’alimentation et à la nutrition en Belgique [1]. Cet article fait une synthèse des principaux constats.
L’alimentation est un déterminant majeur de la santé fortement marqué du sceau des inégalités sociales. Les populations défavorisées sont les candidates toutes trouvées au surpoids, à l’obésité et aux maladies dites de société qui y sont liées. Comment en est-on arrivé là ? Loin de se résumer aux seuls aspects financiers et de niveau d’instruction, les facteurs qui déterminent l’accès à une alimentation de qualité sont multiples et variés.
Dans cet article, une étudiante en sciences agronomiques effectuant son mémoire de fin d’étude sur l’aide alimentaire nous apporte un témoignage de son vécu durant la crise sanitaire et analyse, de manière plus générale, les enjeux et questionnements qui traversent le secteur. Comment passer de l’aide alimentaire au droit à une alimentation adéquate pour tou·te·s?
Si c’était moi qui était dans la dèche au point de devoir aller chercher des colis, je crois que je n’irais pas. Je sais qu’il vient un moment où on a plus d’issue, on n’a plus de choix. C’est mieux que rien, mais quand même…
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a conduit la Belgique à prendre des mesures de confinement drastiques. Du jour au lendemain, la majorité de la population s’est retrouvée enfermée chez elle, pendant qu’une autre partie de la population était dehors pour faire tourner la machine et prodiguer de l’aide et des soins à celles et ceux qui en avaient besoin. Et lorsqu’on parle de travail du soin (ou care en anglais), ce sont principalement les femmes qui sont sur le pont. Parallèlement, ce sont encore elles qui prennent en charge les tâches et le travail domestique. Clairement, en Belgique et dans le monde, les femmes ont été fortement impactées par les mesures prises par les différents gouvernements pour faire face au coronavirus. Quelles conséquences cela a-t-il eu sur leur accès à une alimentation adéquate et de qualité ?
Dans cet article, Laurence Lewalle, coordinatrice du Réseau des GASAP, nous explique ce que sont les GASAP, et en quoi ils sont répondent à la nécessité de rendre l’alimentation saine et locale, tout en luttant contre la précarité des agriculteur·rice·s grâce à la mise en place d’un prix juste. Elle explique également que malgré qu’il soit clair que sortir les personnes de la précarité économique est une priorité, ce n’est pas aux producteur·rice·s locaux·ales d’endosser cette responsabilité en baissant leurs prix, déjà peu rémunérateurs.
Alors que les initiatives de distribution en alimentation durable se multiplient, celles-ci peinent élargir leur base et à toucher une grande diversité de publics, renforçant involontairement la fracture alimentaire de plus en plus marquée. Une recherche action participative, appelée Falcoop, a étudié la question au sein d’un quartier bruxellois.
Après de 20 ans de mobilisation et 6 ans de négociations au Conseil des droits de l’homme, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysan·ne·s et des autres personnes travaillant dans les zones rurales, a enfin été adoptée à une large majorité par les Nations Unies (ONU). Il ne reste qu’à la mettre en œuvre !
Le 17 avril est la journée internationale des luttes paysannes. Une occasion de remercier celles et ceux qui nous nourrissent au quotidien, et plus particulièrement encore cette année dans le contexte de la crise du Covid-19. Une crise qui rappelle l’urgence de relocaliser nos systèmes alimentaires
Le 17 avril est la journée internationale des luttes paysannes. Une occasion pour remercier celles et ceux qui nous nourrissent au quotidien, et plus particulièrement encore cette année dans le contexte de la crise du Covid-19. Une crise qui rappelle l’urgence de relocaliser nos systèmes alimentaires.