Ce webinaire sur la criminalisation des défenseur.euse.s des droits humains débat des questions cruciales pour notre démocratie, confrontée à une situation où celles et ceux qui militent pour l’environnement et l’alimentation sont les plus criminalisé·e·s au monde.
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Cette année, ce nouveau numéro du Beet the System ! se focalise sur la criminalisation des défenseur.euse.s des droits humains, et en particulier du droit à l’alimentation. Vingt-cinq ans après l’adoption de la Déclaration sur les défenseur·se·s des droits humains, la situation de celles et ceux qui militent pour l’environnement et l’alimentation reste dramatique : ils·elles sont les plus criminalisé.e.s au monde. Parallèlement, l’espoir qu’avait fait naître l’après-covid et la réouverture de l’espace civique après les mesures de confinement s’est vite éteint face aux nouvelles restrictions de la contestation sociale.
Article traduit de l’anglais vers le français, version originale disponible en ligne : fian.be/2151
Depuis des décennies, les personnes qui agissent pour donner une signification concrète aux droits humains dans la vie quotidienne des gens, font face à des représailles pour leur activisme. Cette année marque le 25ème anniversaire de la déclaration des nations unies destinée à leur donner les moyens d’agir et à les protéger, mais les attaques se poursuivent. Leur lutte nous apporte des enseignements précieux sur la quête de la vigueur des droits humains.
Le droit de défendre les droits
Cet article est publié en avant première à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Ben Ramos le 6 novembre 2018 (voir le communiqué de presse de l’action)
*Read the original version of this article in English*
Dans un pays fortement dépendant de l’agriculture, les paysans et paysannes jouent un rôle crucial dans l’économie. Cependant, il est extrêmement décourageant de constater que ce secteur est l’un des plus exploités de notre société et que les travailleur·euse·s agricoles sont constamment harcelé·e·s et terrorisé·e·s par les forces de l’ordre. Les dirigeant·e·s paysan·ne·s et les défenseur·euse·s des droits humains luttent sans relâche pour le droit à la terre, pour l’accès aux ressources et aux moyens de subsistance mais font face à des menaces, à des arrestations illégales, voire à des exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces de sécurité de l’État. Les personnes tuées, défendent leurs fermes et leurs terres ancestrales contre l’accaparement des terres par de grandes sociétés minières ou de l’agrobusiness. Celles et ceux qui sont tué·e·s s’opposent à la militarisation excessive et aux violations des droits humains dans les zones rurales.
Tim Goedemé et Yannick De Backer - Institut Fédéral pour la Protection et la Promotion des Droits Humains [1]
Une démocratie solide ne peut exister sans un « espace civique » suffisamment ouvert, dynamique et sûr. L’espace civique est l’espace qui permet aux citoyens d’exercer un certain nombre de droits fondamentaux, comme la liberté d’expression, la liberté d’association, la liberté de réunion et le droit de manifester, le droit à l’information et à la liberté de la presse, etc. Malgré un certain nombre de garanties solides inscrites dans la Constitution belge et une société civile très développée, un espace civique de qualité n’a rien d’une évidence.
De grootste gevolgen treffen vooral de mensen en landen die er het minst verantwoordelijk voor zijn. In Bangladesh verdwijnen volledige vissersdorpen in de stijgende zee. In Zambia leidt droogte tot extreme hongersnood. In Brazilië worden gemeenschappen en ecosystemen vernietigd door bosbranden. Maar klimaatonrecht is geen ver-van-ons-bed-show : ook bij overstromingen in België delen kwetsbare mensen het hardst in de klappen. Dat is onrechtvaardig.
FIAN Belgique et FIAN International participaient ce vendredi 3 décembre au Séminaire "Approche Droits Humains" à travers deux sessions participatives organisées sur les thématiques des "mouvements sociaux" et de la "décolonisation des droits humains". Adressées principalement aux acteurs du monde des ONG belges, les discussions ont été intenses et ont permis d’aborder de nombreuses thématiques de fond. Même si pour de nombreuses personnes, il s’agissait d’une découverte, l’approche par les droits humains relève aujourd’hui plus en plus du sens commun.
Florence Kroff, militante des droits humains, chargée de plaidoyer chez FIAN Belgium est depuis 2019 l’une des cibles d’une poursuite-bâillon initiée par SOCFIN. Une stratégie destinée à museler les défenseur.se.s des droits humains et à promouvoir le "greenwashing" auprès de potentiels investisseurs. Dans le cadre de la campagne SLAPP menée par le Business & Human Rights Center, elle témoigne des conséquences globales de ce genre de pratique.
23 avril 2021 - EN RDC, le “dossier Feronia” comprend tout ce que la coopération belge ne devrait pas faire. D’abord, financer une multinationale qui utilise des terres spoliées aux communautés locales. Ensuite, ne pas réclamer le remboursement de plusieurs millions provenant des contribuables belges. Enfin, ne pas réagir à une répression qui, une fois encore, vient de semer la mort.
Cet article a été publié en accès libre dans la section "Regards" de Tchak !