Nous sommes plusieurs associations et collectifs à nous mobiliser pour faire bouger les lignes à diverses échelles et à nous interroger sur l’efficacité de nos approches pour faire advenir un monde juste et vivant. Comment s’organiser, fédérer et agir pour peser dans la balance et changer le système ? Rejoignez nous le jeudi 8, pour parler de Community organizing en milieu rural avec Adrien Roux, de l’alliance citoyenne à Grenoble, et plus particulièrement d’éco-syndicats de riverains mobilisés contre les pollutions agro-toxiques sur leurs territoires.
Le fameux Schéma du développement du territoire (SDT) sera soumis à enquête publique du 30 mai au 14 juillet 2023. Une occasion importante pour les collectifs et citoyen.ne.s en lutte pour la préservation des territoires de donner leurs avis sur un texte censé orienter les décisions régionales et communales en matière d’aménagement et d’urbanisme. Envie de savoir ce que c’est qu’un SDT et pourquoi c’est important de s’y intéresser (et de répondre à l’enquête publique) ? On vous dit tout sur le site d’Occupons le terrain.
A l’occasion du congrès annuel de la FUGEA à Gembloux, FIAN Belgique était invitée à présenter sa position relative à l’accessibilité des terres agricoles, devant près de 300 personnes et un panel d’invités d’honneur parmi lesquels : le Ministre wallon de l’Agriculture Monsieur Willy Borsus et la Ministre wallonne de l’Environnement Madame Céline Tellier. L’occasion de mettre en avant les principales recommandations de FIAN Belgique pour l’accès à la terre des paysan·ne·es, formulées dans le cadre des récentes Assises de la Terre wallonnes.
En prolongation du festival alimenterre organisé en septembre 2022, FIAN vous invite à deux midis-débats thématiques sur la place de l’extrême droite dans les mouvements pour la souveraineté alimentaire.
Les conséquences de la guerre en Ukraine, entre autres l’inflation et l’augmentation du prix des denrées alimentaires, remettent à l’avant plan les questions de droit à l’alimentation et même les questions de sécurité sociale de l’alimentation.
A l’invitation du Ministre W. Borsus, FIAN Belgique publie ses recommandations pour la protection des terres agricoles et l’accès à une agriculture paysanne et nourricière, respectueuse de la nature en Wallonie. Ces recommandations se basent sur les propositions présentées durant les Assises et les principales directives internationales en matière de droits humains, et l’expertise spécifique de FIAN sur les enjeux fonciers en Belgique.
En Wallonie, comme dans le reste de l’Europe, l’accès à la terre est de plus en plus difficile pour les petits producteurs et les jeunes et nouveaux paysans. La pression foncière et la concentration des terres aux mains des grandes exploitations menacent l’avenir de notre agriculture et de notre souveraineté alimentaire. Le Code wallon de l’agriculture prévoit pourtant de préserver les terres agricoles contre la spéculation et consacre la fonction nourricière principale de l’agriculture wallonne. Mais les politiques concrètes se font toujours attendre.
Les terres agricoles en Flandre sont sous pression. Encore plus qu’en Wallonie les prix des terres sont prohibitifs et les terres agricoles sont largement détournées vers des usages non-agricoles. Face à cette situation il devient urgent de construire un mouvement social fort en Flandre pour réclamer l’accès à la terre pour les paysans.
Les autorités publiques ont de nombreuses cartes en main pour faciliter l’accès aux terres agricoles et promouvoir un modèle agroécologique, durable, nutritif et territorialisé. Mais comment les collectivités locales peuvent mobiliser les terres publiques pour soutenir des projets agroécologiques, sociaux et nourriciers ?
Aujourd’hui en Flandre, nous vivons avec plusieurs problèmes concernant nos terres agricoles. Souvent, ces problèmes sont compris comme des questions techniques, sur lesquelles les citoyens et les agriculteurs ont peu d’influence et sont éloignés. Mais l’exemple de « Hongerige stad » (la Ville qui a faim) – nom d’un mouvement citoyen à Gand qui se bat pour la préservation des terres agricoles publiques – montre que nous avons intérêt à nous réveiller en tant que public et à assumer notre rôle de citoyens autour de cette question, parce que les terres agricoles sont plus importantes que nous le pensons.
Comment devons-nous utiliser notre espace limité alors que nous devons à la fois nourrir le monde et protéger la biodiversité ? Deux visions s’affrontent : « land sparing » et « land sharing ». Les partisans du « land sparing » estiment qu’il est préférable de séparer l’agriculture et la nature et de produire un maximum de nourriture sur une surface aussi réduite que possible. Cela permettra de libérer de l’espace pour la conservation de la nature, disent-ils. Ils s’opposent aux partisans du « land sharing » dans lequel l’agriculture et la nature sont interconnectées. Cependant, la réalité sur le terrain est beaucoup plus nuancée et complexe.
Colruyt met en place de grands projets fonciers d’acquisition de terres agricoles, afin de faire produire les agriculteurs et agricultrices pour ses propres besoins et demandes. Alors même que l’on parle de plus en plus d’agriculture familiale et de souveraineté des cultivateurs et cultivatrices sur les territoires, les terres cultivables restent convoitées par le secteur de l’industrie alimentaire. Des témoignages recueillis lors de la mobilisation organisée à Halle à l’occasion de la journée des luttes paysannes le 15 avril 2022 contre les acquisitions déséquilibrées de terre par la chaine de supermarchés belge Colruyt.