Un nouveau rapport révèle comment les fonds de pension internationaux, les investissements étrangers et les institutions détruisent l’avenir des communautés rurales du nord-est du Brésil.
Bruxelles/Luxembourg/Paris, le 29 mai 2018 - A l’occasion de l’assemblée générale qui se tiendra au Luxembourg ce 30 mai 2018, les associations et ONG en soutien aux luttes des communautés affectées par les activités de SOCFIN font le bilan des problèmes générés et des promesses non-tenues par le groupe agro-industriel multinational spécialisé dans la culture de palmiers à huile et d’hévéa (caoutchouc).
Bruxelles, le 20 mars 2017
Une délégation de Sierra Leone, représentant les communautés locales affectées par les accaparements de terres par le groupe Bolloré/SOCFIN est actuellement en tournée en Europe. Suite au refus de SOCFIN de rencontrer les représentants des communautés, des organisations de la société civile et des citoyens ont mené une nouvelle action publique devant les bureaux de SOCFIN à Bruxelles ce lundi 20 mars.
Le Parlement européen a adopté une résolution dans laquelle il exprime ses vives inquiétudes concernant les amendements potentiels à la Constitution brésilienne qui porteraient une nouvelle atteinte aux droits des peuples autochtones. La résolution appelle les autorités nationales à respecter leurs obligations en matière de droits humains.
L’entreprise SOCFIN, groupe agro-industriel spécialisé dans la culture de palmiers à huile et d’hévéas, mène une campagne pro-agrobusiness et de dénigrement des ONG.
Dans un article paru dans Défis Sud, Manuel Eggen analyse quelques uns des arguments développés par l’entreprise.
FIAN, en tant qu’organisation internationale de protection du droit à l’alimentation, a, depuis le début, exprimé ses préoccupations face au TTIP et à ses conséquences pour l’agriculture, l’alimentation et pour la réalisation des droits humains en Europe et de par le monde.
Déjà en décémbre 2013, l’action internationale lancée par FIAN « TTIP et TPP sont contraires aux droits humains ! » invitait les États et l’UE à se retirer des négociations concernant le Partenariat de Commerce et Investissement Transatlantique et encourageait les décideurs politiques à s’engager dans un processus mondial de politiques transparentes vers un nouveau régime global de commerce et d’investissement en conformité avec le droit international, les droits fondamentaux de l’homme et l’intérêt public.
Aujourd’hui, les négociations continuent. Il est donc nécessaire de continuer à se mobiliser et d’amplifier le mouvement!