Le storytelling de la vidéo est basé sur un document très accessible qui explique ce qu’est la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan·nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP), adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2018, et comment elle reconnaît les droits des populations rurales (paysan·nes, éleveur·euses, pêcheur·euses artisanaux·ales, peuples autochtones, travailleur·euses du monde rural, jeunes et femmes, etc).
Cette nouvelle édition du « Beet the system » vise à renforcer la lutte du mouvement pour la souveraineté alimentaire vers la reconnaissance d’un droit humain à la terre. Découvrez en 11 articles, les principaux enjeux et défis actuels de l’accès à la terre en Belgique et dans le monde, pour une agriculture paysanne et nourricière, et pour la transition agroécologique.
La Terre est un bien commun et un droit humain ! De tout temps, les humains ont entretenu une relation vitale avec la Terre, qu’elle soit lieu de vie, Mère nourricière, référence sociale ou repère identitaire, lieu de tradition ou symbole spirituel, réserve de vie et de biodiversité, ou encore bien économique.
Le 11 mai 2012, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) adoptait les Directives pour une gouvernance foncière, fruit de plusieurs années de négociations entre les gouvernements et les mouvements sociaux. Dix ans après leur adoption, quel bilan peut-on tirer de leur efficacité et de leur utilisation ? Et quels obstacles persistent et empêchent une gouvernance démocratique des terres ?
FIAN croit fermement que l’heure est venue d’affirmer le droit à la terre en tant que droit fondamental, afin de contrer les tendances actuelles à la dépossession des peuples de leurs ressources, de développer davantage le cadre international relatif aux droits humains et de fournir un puissant outil de soutien aux luttes des peuples pour le contrôle de la terre et des autres ressources naturelles. Mais quel serait le contenu de ce droit ?
De grootste gevolgen raken vooral de mensen en landen die er het minst verantwoordelijk voor zijn, en die weinig middelen hebben om er iets aan te doen. In Bangladesh verdwijnen vissersdorpen in de stijgende zee. In Zambia leidt de droogte tot extreme hongersnood. In Brazilië worden volledige gemeenschappen verdreven door bosbranden.
Le maïs représente la base de l’alimentation mexicaine, mais aussi de sa culture traditionnelle. Confronté au modèle industriel hautement polluant, qui impose les dictats de l’économie internationale, la "Demanda Collectiva Maiz" – un recours collectif contre le maïs transgénique au Mexique, est un exemple de résistance et de dignité paysanne.
‘In krappe markten is de grimmige realiteit dat we gemakkelijker geld vinden om varkens en verbrandingsmotoren te voeden dan mensen’, schrijft Suzy Serneels van Broederlijk Delen naar aanleiding van Wereldvoedseldag. ‘Honger is ook het gevolg van historische, politieke en economische keuzes. Keuzes waarvoor wij, burgers en beleidsmakers van België en Europa, een zekere verantwoordelijkheid dragen.’
Een opiniestuk gepubliceerd op 15/10/2022 in Knack.be
15 octobre 2022 - Le 16 octobre est la journée mondiale de l’alimentation, elle pointe l’immoralité et le scandale que constitue la faim dans un monde d’abondance. Chaque année, cette date nous rappelle qu’il n’y a pas de fatalité, qu’il y a de la nourriture et des champs en suffisance, que nous avons les moyens de nourrir les bientôt 8 milliards d’êtres humains.
Le 2e livret thématique sur “les droits des paysan·nes et la production alimentaire” est désormais disponible ! Il s’agit du deuxième des quatre livrets thématiques. Un matériel d’éducation populaire qui sera utilisé comme une étape cruciale pour reconnecter celleux qui ont inspiré·e et construit la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysan·nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP).
29 septembre 2022 | Les systèmes économiques et alimentaires dominants, ainsi que les conflits et les guerres, sont à l’origine de crises multiples, comme en témoignent les crises alimentaires persistantes à plusieurs niveaux, le changement climatique catastrophique, les urgences en matière de santé publique et l’augmentation constante des niveaux de pauvreté et d’inégalité. C’est la principale conclusion d’un rapport lancé par le plus grand espace international autonome d’organisations de la société civile et de peuples autochtones œuvrant à l’éradication de l’insécurité alimentaire. Ces crises ne pourront être surmontées que si elles sont comprises de manière globale et systémique. Il est urgent de procéder à une transformation profonde, fondée sur les droits humains, du système alimentaire mondial et du modèle économique.
Saviez-vous que des pesticides dangereux interdits d’utilisation sur nos sols, sont produits et exportés depuis la Belgique vers les pays du Sud ? Ironie de la mondialisation, ils reviennent dans nos assiettes sous forme de résidus par les produits que nous importons. Face à cette situation révoltante, nous dénonçons aujourd’hui, en partenariat avec une coalition d’ONG (SOS Faim, Broederlijk Delen, Entraide et Fraternité, Îles de Paix et Viva Salud), le rôle de la Belgique dans le commerce toxique et cynique de ventes de pesticides interdits, causant dans le monde un désastre humain et écologique sans précédent.
In the 2022 State of Food Security and Nutrition in the World (SOFI) report released in july, UN institutions presented their annual assesment of progress towards ending hunger and malnutrition, confirming that global hunger is still rising and the world is still not on track to meet the 2030 zero hunger target of the UN Sustainable Development Goals.
Le rapport SOFI 2022 présente l’évaluation annuelle des progrès réalisés par les institutions des Nations Unies pour éradiquer la faim et de la malnutrition. Cette année, l’accent est mis sur la réorientation des politiques alimentaires et agricoles pour rendre les régimes alimentaires sains plus abordables. Les conclusions sont sans appel: la faim dans le monde continue d’augmenter et que le monde n’est toujours pas sur la bonne piste pour répondre à l’objectif Faim zéro 2030 des Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Cette année, nous serons présent.e.s du 28 au 31 juillet au festival Esperanzah pour contribuer à la campagne "Occupons le Terrain"! RDV au sein du Village des Possibles, sur les stands des Brigades d’Actions Paysannes et d’Occupons le Terrain, et à l’Espace "Tout Va Bien" pour le débat du vendredi soir ! Au plaisir de vous y voir !
Alors que la compétition pour le contrôle des ressources en eau du monde s’intensifie, le Rapport 2022 de l’Observatoire du droit à l’alimentation et à la nutrition appelle à une gouvernance mondiale de la pêche qui reconnaisse les petits pêcheurs comme les gardiens des écosystèmes aquatiques et qui protège leurs droits contre les assauts des industries extractives et autres intérêts commerciaux.
Ce mois-ci, l’avenir de nos systèmes alimentaires est entre nos mains ! Pourquoi ? Parce que dans le cadre de la stratégie "de la ferme à la fourchette" du "pacte vert" européen, la Commission européenne a annoncé en 2020 son intention d’élaborer une "loi sur les systèmes alimentaires durables". La loi SFS - Sustainable Food Systems - a le potentiel de marquer un tournant pour les systèmes alimentaires de l’UE - dont nous avons besoin de toute urgence pour assurer la transition vers la durabilité environnementale, sociale et économique - mais la proposition de la Commission doit être forte et ambitieuse pour y parvenir.
Voici comment vous pouvez y contribuer...