Du 15 au 19 octobre - s’est tenue la 7e session de négociation du groupe de travail intergouvernemental chargé d’élaborer un traité contraignant des Nations Unies sur les sociétés transnationales et autres entreprises et leur impact sur les droits de l’homme (OEIGWG). Les différents États y ont négocié les termes d’un troisième projet de texte révisé. L’ Alliance du Traité, une large plateforme de mouvements sociaux et d’organisations de la société civile, dont FIAN fait partie, a publié une déclaration de soutien au Traité.
Le Mécanisme de la Société Civile et des peuples autochtones (MSC) exprime ses préoccupations croissantes concernant le processus du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires et lance un appel ouvert à contester le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires afin de dénoncer, entre autres, la mainmise des entreprises sur les espaces démocratiques et de revendiquer les droits humains comme base de la transformation des systèmes alimentaire mondiaux.
Le 21 juin FIAN co-signait la lettre ouverte de la société civile mondiale et des peuples autochtones pour la désignation d’un Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et le changement climatique. Adressée aux États membres et aux observateurs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies dont les travaux s’ouvre ce lundi, cette lettre fait suite à un plaidoyer de plus de 10 ans.
Les Directives volontaires sur les systèmes alimentaires et la nutrition ont été adoptées le 10 février dernier [1], clôturant un processus entamé en 2016 par le Comité de la Sécurité Alimentaire Mondiale (CSA) dans le cadre de la mise en oeuvre du Cadre Stratégique Mondial (CSM) pour la sécurité alimentaire et la nutrition [2]. Ces directives sont le fruit de trois rondes de négociations, qui ont eu lieu entre septembre 2020 et janvier 2021.