Cette année, l’assemblée générale de la Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO), qui débute le 1er décembre 2022 en Malaisie, marque le 19ème anniversaire de cette structure. Depuis près de deux décennies, la RSPO a échoué dans sa mission de rendre le secteur industriel de l’huile de palme "durable". Au contraire, elle a été utilisée par l’industrie de l’huile de palme pour blanchir la destruction de l’environnement, les violations des droits humains et du travail et l’accaparement des terres.
Bruxelles, 22/09/2022 - En juin 2022, nous avons accueilli une délégation de 5 représentantes et représentants de communautés paysannes venant de Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Ghana. Leur point commun ? Ils et elles dénoncent l’accaparement de leurs terres par une entreprise belge spécialisée dans la production de caoutchouc et d’huile de palme : l’entreprise SIAT (Société d’investissement pour l’agriculture tropicale). Plus que jamais celles-ci ont besoin de notre soutien éthique et financier pour s’organiser et faire valoir leurs droits face à un colosse de l’agrobusiness.
Stop à l’’exploitation.
Stop à la destruction de l’environnement.
Stop aux mauvaises pratiques commerciales de la part des entreprises européennes.
Telles sont les revendications de la campagne "La justice est l’affaire de tous", lancée hier par plus de 100 organisations syndicales et de la société civile.
Bruxelles 6 septembre 2022 - Plus d’exploitation, plus de destruction de l’environnement, plus de pratiques commerciales néfastes/injustes de la part des entreprises européennes. Telles sont les revendications de la campagne "Justice is Everybody’s Business" (La justice est l’affaire de tous), lancée aujourd’hui à Bruxelles par plus de 100 organisations de la société civile et organisations syndicales. Elles demandent à l’UE d’adopter une loi forte sur la diligence raisonnable qui prévienne efficacement les violations de l’environnement et des droits humains et oblige les entreprises à assumer leurs responsabilités.
Des communautés ivoiriennes, nigérianes et ghanéennes accusent la SIAT d’accaparement de terres, d’atteintes à leurs droits et à ceux de ses travailleurs et travailleuses, de dégradation de l’environnement et de menace à la souveraineté alimentaire des populations autochtones et des communautés locales dont la survie dépend de la terre.
Cette note politique fait partie d’une série de 4 analyses de cas spécifiques d’accaparement de terres destinés à inscrire la bonne gouvernance foncière, les questions liées aux droits fonciers et la prévention des conflits portant sur des ressources au programme des dirigeants politiques européens et africains.
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