La culture alimentaire riche du Sri Lanka a évolué vers la restauration rapide et les aliments transformés. Ce changement a un coût, car le Sri Lanka figure à un rang élevé sur la liste des pays qui connaissent des problèmes de diabète et d’autres maladies non transmissibles. Les dispositions de la loi sur l’alimentation du Sri Lanka fournissent la structure juridique nécessaire pour réduire les risques sanitaires liés à la transformation des aliments. Mais les faibles capacités d’application et les problèmes pratiques laissent supposer que la législation alimentaire sri-lankaise ne suffira pas à elle seule à traiter en temps voulu les risques accrus pour la santé associés aux influences de l’industrie alimentaire. La manière dont le Sri Lanka et ceux qui luttent pour le droit à l’alimentation et à la nutrition aborderont les questions de mise en œuvre sera déterminante.