Dans son discours, Florence Kroff a relayé les témoignages poignants de plusieurs militants, notamment Clarisa Ramos (Philippines), Jean-François Mombia (RDC) [1] et Hannah Deen (Sierra Leone), illustrant la criminalisation croissante des défenseurs des droits à la terre et à un environnement sain.

Pour FIAN, la proposition de résolution relative à l’établissement d’un programme de réinstallation temporaire des défenseurs des droits humains doit être appuyée et mise en œuvre.

Cependant celle-ci mériterait de s’inscrire dans un plan d’action plus large et global visant à augmenter la protection et à soutenir les DDH en Belgique et au niveau global de manière ciblée et coordonnée en interne et avec les autres initiatives.

Dans cette intervention, Florence Kroff a souligné l’urgence de mesures concrètes pour renforcer la protection des DDH, notamment à travers :

• Une dénonciation plus systématique des cas de criminalisation grave.
• Un engagement renforcé des ambassades et consulats belges pour soutenir les défenseurs sur le terrain.
• La facilitation de l’octroi de visas humanitaires en cas de danger.
• Un appui accru aux enquêtes indépendantes sur les violations des droits humains.

Elle a également alerté sur les menaces pesant sur les politiques existantes en raison des coupes budgétaires en coopération au développement et des restrictions croissantes à l’accès au territoire pour les personnes en quête de protection. Enfin, elle a mis en garde contre l’érosion progressive de l’espace civique et les risques accrus de criminalisation des militants, y compris en Belgique.

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L’intervention complète de Florence Kroff ainsi que les échanges avec les parlementaires sont accessibles via les captations vidéo disponibles sur le site de la Chambre des représentants :

📌 **Intervention principale**
📌 **Réponses aux questions parlementaires**