Le 17 avril est la journée internationale des luttes paysannes. Une occasion de remercier celles et ceux qui nous nourrissent au quotidien, et plus particulièrement encore cette année dans le contexte de la crise du Covid-19. Une crise qui rappelle l’urgence de relocaliser nos systèmes alimentaires
Le 17 avril approche à grands pas. Dans le contexte du COVID-19, il est à nouveau essentiel de repenser notre modèle économique ainsi que l’importance de la souveraineté alimentaire. Cette Journée internationale des luttes paysannes est l’occasion de rappeler à nos décideurs locaux, régionaux et nationaux et à nos concitoyens le rôle crucial des paysan·ne·s pour produire des aliments sains et frais.
Menselijke activiteit is verantwoordelijk voor de klimaatverandering. De manier waarop we voedsel consumeren en produceren dragen een grote verantwoordelijkheid voor de ontwrichting. De landbouw is zelf verantwoordelijk voor 17% [1] van de totale uitstoot van broeikasgassen (BKG) wereldwijd. In Frankrijk kwam in 2011 20,6% van de uitstoot van BKG van de landbouw, die daarmee op de tweede plaats komt, na transport [2]. Tussen 44% en 57% van de totale uitstoot van broeikasgassen komt van het wereldwijde voedselsysteem. De VN-conferenties over klimaatverandering (COP) volgen elkaar op zonder dat er bindende overeenkomsten worden gesloten voor de staten. Tegelijkertijd komen er steeds meer "schijnoplossingen" bij. In de tussentijd hebben wij, landbouwers wereldwijd, last van het ontregelde klimaat: droogte, overstromingen en andere rampen, verlies van biodiversiteit, gezondheidsproblemen, landbouwexpertise en -praktijken die verloren gaan, volkeren die ontheemd geraken, enz. De Confédération Paysanne stelt dat de boerenlandbouw een antwoord biedt op de klimaatverandering, omdat ze respect heeft voor de natuur en de landbouwers die er dagelijks mee werken.
Complément d’information suite à l’article "Carbone dans les sols agricoles : un nouvel alibi pour l’agrobusiness" paru dans notre revue Beet The System d’octobre 2018.
Rudolf Köchli relate dans cet article une partie assez méconnue mais tout à fait importante : le charbon végétal, l’exemple de Kaindorf en Autriche, une vraie solution pour le réchauffement climatique !
L’organisation agricole ECVC avec ses membres AbL (Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft – Allemagne), la FUGEA – Belgique, avec l’European Milcherwerder Interessengemeinschaft (EMB), la MIG – Belgique, et d’autres organisations, prendront position à la frontière belgo-allemande pour dire NON au CETA et aux autres accords de libre échanges (ALE) élaborés par les autorités européennes sur le dos des agriculteurs et des consommateurs.
Alors que le festival Nourrir Liège bat son plein et à l’occasion de la prochaine journée des luttes paysannes, FIAN Belgium publie une étude dressant un état des lieux très complet sur la situation actuelle de nos terres agricoles belges. Ces terres continuent de disparaître, principalement à cause de l’artificialisation des sols. Intitulée « Pressions sur nos terres agricoles. Face à l’artificialisation des sols, quels leviers d’action ? », l’étude développe ce constat et met en lumière le manque de moyens et d’outils pour préserver ces terres, trahissant un réel manque de volonté politique.
Nouvelle initiative, portée conjointement par Quinoa asbl, FIAN Belgique, le MAP et le réseau des GaSAP, les "Brigades d’Action Paysannes" (BAP) est un réseau d’appui à l’agriculture paysanne et au mouvement pour la souveraineté alimentaire.