25 août 2016

Contrer la propagande pro-agrobusiness du groupe SOCFIN

L’entreprise SOCFIN, groupe agro-industriel spécialisé dans la culture de palmiers à huile et d’hévéas, mène une campagne pro-agrobusiness et de dénigrement des ONG.
Dans un article paru dans Défis Sud, Manuel Eggen analyse quelques uns des arguments développés par l’entreprise.

Socfin contrôle actuellement près de 400.000 ha de terres dans une dizaine de pays d’Afrique et d’Asie et ses plantations sont passées de 129.658 à 185.324 ha entre 2009 et 2015, soit une augmentation de plus de 40 %.
Cette stratégie d’expansion, parfois menée en collusion avec les autorités nationales et locales, s’effectue toutefois aux dépens des petits agriculteurs locaux, qui sont injustement privés de leur accès aux ressources naturelles.
Les ONG belges ont répertorié de nombreux conflits sociaux avec les populations riveraines des plantations qui dénoncent l’accaparement des terres et les impacts négatifs des activités de Socfin sur leurs conditions de vie, en particulier leur droit à l’alimentation. Les ONG belges ont mené plusieurs actions de soutien aux communautés locales visant à responsabiliser les dirigeants et les actionnaires de Socfin.
Loin de prêter une oreille attentive à ces revendications et d’ouvrir la voie d’un dialogue constructif avec les représentants des populations locales, Socfin choisit la voie du déni de responsabilité et s’engage parallèlement dans une campagne de dénigrement des ONG.
Cet article paru dans Défis Sud passe en revue quelques arguments développés par Socfin.

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